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Eloge de la reproduction naturelle




Toutes les données scientifiques dont nous disposons actuellement indiquent que l'énorme complexité des êtres vivants, y compris l'homme, résulte, depuis l'origine de la vie sur Terre, de l'accumulation progressive d'inventions au niveau moléculaire et supramoléculaire. Ces inventions ont pu toutes être mémorisées dans une banque de données dont le code est unique pour tout le monde vivant, porté par des filaments moléculaires de très grande longueur, l'ADN des chromosomes.

Nous, humains, bénéficions ainsi d'une expérience vieille de 3,5 milliards d'années. C'est notre patrimoine génétique, notre bien commun, que nous transmettons de génération en génération. S'il y a eu un créateur, il semble qu'il ait beaucoup travaillé au départ – le calcul des constantes de l'Univers – et qu'ensuite il se soit reposé et ait laissé les choses évoluer d'elles-mêmes, fort lentement, sur notre planète.

Quant à l'évolution de l'homme à partir des hominidés – ces quelque derniers 8 millions d'années –, certains peuvent croire qu'une intelligence supérieure lui aurait donné un "coup de pouce" favorisant l'émergence d'une civilisation humaine. En fait, elle aurait pu le faire sans avoir besoin de toucher aux acquis biologiques de l'homme, mais en agissant sur la superstructure culturelle transmise par le langage et l'écriture, de génération en génération.

Aussi bien, donc, les raisons théologiques que les raisons scientifiques doivent nous inciter à une grande prudence quant à toucher à ce patrimoine génétique si précieux, d'autant plus fragile qu'il est le support d'une organisation plus complexe. Ce n'est pas parce que nous avons appris récemment un certain nombre de choses sur sa nature et sa transmission que nous devons faire sur lui des bricolages aux conséquences imprévisibles et incalculables!

La reproduction sexuée s'est imposée chez les êtres vivants les plus complexes – animaux et végétaux – parce que c'était le meilleur système pour à la fois conserver ce patrimoine et permettre son évolution devant les conditions changeantes du milieu. Elle implique l'association précise dans une cellule réceptrice – l'ovule femelle – de deux patrimoines génétiques, celui de l'ovule et celui apporté par la cellule mâle, le spermatozoïde, et la lecture et la réplication ordonnées de ces deux patrimoines au cours du développement de l'œuf ainsi fécondé en embryon par divisions cellulaires successives.

L'avantage est que, si une erreur, une mutation existent dans un gène d'un des patrimoines, le risque que cette mutation se produise au même endroit dans l'autre patrimoine est très faible, et les conséquences mauvaises de cette erreur seront donc en général annihilées. Inversement, si une telle erreur conduisait à un avantage bénéfique pour l'individu qui en est issu, elle pourrait être maintenue sélectivement et permettre l'émergence d'une nouvelle "invention" conservée dans les futures générations.

Un tel système de reproduction implique intrinsèquement la disparition des individus devenus inutiles après leur reproduction, mort dépendant de programmes qui sont inscrits dans le patrimoine génétique et devançant l'usure "spontanée" de l'organisme face aux agressions de l'environnement.

D'autres programmes assurent la rencontre des deux partenaires porteurs des cellules mâles et femelles, selon un déterminisme chimique et comportemental. C'est ce que nous appelons la sexualité. Quand la population est nombreuse, il reste cependant une part de hasard dans la rencontre des deux partenaires. L'amour est aveugle, dit-on. Le hasard peut également être présent dans la maturation et dans la rencontre de leurs cellules sexuelles.

L'ovaire de l'embryon femelle renferme plusieurs millions d'ovules immatures. La plupart de ces ovules vont mourir spontanément avant la naissance, de sorte que l'ovaire de la petite fille n'en contiendra plus que quelques centaines. Ces derniers doivent-ils au pur hasard d'être rescapés? Nous n'en savons rien. Puis, pendant la période de maturité sexuelle, une partie de ces ovules vont mûrir et être "pondus" (migration de l'ovaire vers les trompes) un à un, selon un déterminisme hormonal rigoureux, mais que nous avons appris à connaître et à moduler.

Du côté des cellules mâles, ce sont à chaque éjaculat plusieurs millions de spermatozoïdes très mobiles qui vont aller à la rencontre de l'ovule. Un seul, celui qui nagera le plus vite, va gagner le gros lot, c'est-à-dire pénétrer l'ovule et lui donner son matériel génétique. Est-ce que le meilleur nageur a le meilleur patrimoine génétique, ou est-ce le hasard pur qui joue dans la rencontre? Nous n'en savons rien, mais cela doit inviter à la prudence ceux qui pratiquent l'injection directe d'une cellule mâle dans l'ovule.

Après la fécondation, la lecture des deux patrimoines ne commence pas immédiatement. L'ovule, grosse cellule, a accumulé non seulement des réserves énergétiques, mais aussi des messages génétiques (ARN) répartis de façon homogène dans son cytoplasme qui serviront à la fabrication de protéines au cours des premières divisions. Le noyau, issu de la fusion des deux patrimoines génétiques, reste inerte un certain temps, ce qui va permettre au manipulateur habile de le faire disparaître et de le remplacer par un autre, sans trop de dégâts apparents.

C'est ce qui a été effectué ces dernières années chez des animaux domestiques, à commencer par Dolly la brebis et quelques autres. Au noyau contenant le nouveau couple ADN de l'ovule et ADN du spermatozoïde, le manipulateur habile a substitué l'ancien couple qui existe dans chaque cellule de l'individu adulte porteur. Et l'ovule, apparemment, n'y a vu que du feu et s'est développé en embryon apparemment sain dans une mère porteuse, jusqu'à la naissance et au-delà...

Belle expérience sur le plan théorique: elle nous apprend que, au moins dans certaines cellules provenant de tissus différenciés de notre corps d'adulte, le patrimoine génétique, bien que compacté et lu d'une façon partielle, très différente de celle qui est faite dans un noyau d'œuf fécondé, peut être à nouveau "lu" correctement par le cytoplasme de l'ovule pour induire une nouvelle différenciation embryonnaire complète.

Le patrimoine génétique est une partition musicale pour orchestre en deux exemplaires. C'est une banque de données. Mais la lecture des notes et l'exécution musicale complète appartiennent au chef d'orchestre, qui est constitué par ces protéines cytoplasmiques que l'ovule a accumulées. Chaque cellule d'un organe différencié peut être comparée à un exécutant de l'orchestre. Chacun d'entre eux possède toute la partition, mais n'est capable d'exécuter que la partie qui lui revient. Au début du concert, un prestidigitateur habile fait disparaître les partitions du chef d'orchestre et les remplace par celle du violoncelliste. Le chef ne s'est rendu compte de rien et, imperturbable, attaque les premières notes...

La nature de ces protéines de l'ovule capables de l'exécution correcte du programme de développement? Nous n'en savons rien. En fait, notre connaissance des mécanismes du développement embryonnaire est très... embryonnaire.

D'ailleurs, les échecs, dans une telle expérience, sont bien plus nombreux que les réussites. Ce n'est pas étonnant: une cellule d'un tissu différencié – la peau, par exemple – a été soumise à des facteurs d'environnement qui ont pu induire des mutations dans son patrimoine génétique (exposition aux ultraviolets, par exemple). La partition contient quelques fausses notes...

On oublie aussi qu'il existe des mécanismes de recombinaison génétique dans les cellules différenciées, qui peuvent changer la place de certains gènes et donc leur lecture.

Enfin et surtout, on ignore les effets à très long terme de telles opérations sur la descendance de ces animaux. En effet, le danger ne vient pas des très grands défauts dans le génome. Ceux-ci sont éliminés par la mort spontanée de l'embryon et l'avortement. Mais des modifications plus subtiles, portant sur le système nerveux, le comportement, l'apparition de cancers, ne pourront être détectées que par un suivi portant sur un grand nombre de générations issues du "clone" de départ. Clone, voilà le grand mot lâché, qui a fait fantasmer certains de nos semblables!

Pour l'être humain, il serait plus correct et plus modeste de parler de "copie biologique". Même si deux êtres ont le même patrimoine génétique – c'est déjà le cas dans la nature des jumeaux vrais, provenant de la coupure en deux du même œuf –, leur vécu, mémorisé dans les circuits neuronaux du cerveau, lui, n'est pas transmis génétiquement.

Donc, la copie biologique de moi n'est pas moi, mais un jumeau décalé dans le temps! Le jumeau mourra peut-être en même temps que moi, peut-être même avant, d'un cancer, d'une maladie du cerveau. Et ce sera peut-être pis pour ses descendants. Donc, le rêve humain de l'immortalité de l'individu ne peut être réalisé de cette façon.

Peut-être un jour pourra-t-on réaliser des copies vraiment conformes de soi – la téléportation des romans de science-fiction – grâce aux progrès de la physique. Mais cela rendrait obsolètes la reproduction biologique et la sexualité, à moins qu'on ne les laisse encore à quelques individus.

Quant aux situations particulières de désir d'enfant, on peut comprendre le désespoir de certains couples qui les amène à recourir à n'importe quel artifice de copiage biologique.

Il faut leur répondre qu'actuellement cette approche n'est pas maîtrisée, qu'elle constitue un risque d'avortement tardif à répétition chez la mère porteuse, et qu'il existe trop d'incertitudes quant aux modifications à long terme du patrimoine génétique de l'enfant pour que la satisfaction d'un besoin sentimental immédiat se fasse aux dépens d'une descendance imprévisible.

Tandis qu'il faut continuer les recherches chez les animaux – y compris les primates –, je joins ma voix à tous ceux qui veulent interdire la reproduction humaine par cellules somatiques, dite "clonage reproductif", et cela au nom du futur de l'humanité.

Comment parvenir à cette interdiction? Il faut aboutir à un large consensus international en faveur de l'interdiction générale de ce procédé, par une décision votée à l'unanimité à l'ONU. Actuellement, il existe un blocage d'une telle résolution, du fait d'un désaccord sur l'extension de cette interdiction au "clonage thérapeutique". Il s'agit d'utiliser les embryons surnuméraires provenant des fécondations in vitro pour générer des cellules souches qui ont le potentiel de produire des cellules différenciées, permettant de régénérer des organes devenus déficients. Ces cellules sont dépourvues d'antigènes de transplantation, donc peuvent être greffées sans risque de rejet à n'importe quel individu.

Il existe chez tout adulte des cellules souches qui gardent un certain potentiel de re-différenciation, dépendant de l'environnement tissulaire où elles sont placées. Et le danger que les cellules souches embryonnaires donnent des cancers (térato-carcinomes) n'est pas nul.

Enfin, s'il s'avérait qu'il s'agisse d'une voie thérapeutique importante, remplaçant les greffes d'organe, il est à craindre que ne s'installe un trafic international d'embryons à partir des femmes de pays pauvres, comme celui qui existe actuellement pour la vente de certains organes (rein).

Si donc le prix à payer pour obtenir un consensus général d'interdiction du clonage reproductif est d'y ajouter l'interdiction au moins provisoire du clonage thérapeutique, alors il faut accepter ce prix. Bien sûr, une telle mesure ne sera pas suffisante et n'empêchera pas des activités frauduleuses. Celles-ci demandant le concours de chercheurs ayant un certain bagage technique, il faudrait ajouter une barrière éthique, en demandant à tout chercheur soutenant une thèse, ou demandant des crédits publics ou privés, un engagement sur l'honneur de ne pas effectuer de clonage humain. Les contrevenants seraient interdits de laboratoires publics ou privés répertoriés.

Enfin, il faut faire appel à l'esprit de responsabilité et de conscience morale des chercheurs et de ceux qui ont recours à eux, par une large information compréhensible de tous.

Et vive la reproduction naturelle!

Luc Montagnier est membre de l'Académie des sciences.

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 22.01.03

Clonage, danger

Pour autant, une certitude existe: l'état des connaissances en matière de biologie de la reproduction et les performances accomplies dans plusieurs espèces de mammifères font que, même si les raéliens n'ont pas fait ce qu'ils disent, un tel objectif n'est plus, aujourd'hui, hors de portée. En d'autres termes, si les membres du mouvement raélien ont, pour diverses raisons, menti, tout est en place, six ans après la création de la brebis clonée Dolly, pour que d'autres équipes annoncent, bientôt, avoir créé, bel et bien créé, le premier être humain cloné.

L'important ici ne concerne pas les motivations, religieuses, thérapeutiques ou financières qui poussent, de manière irréversible, certains chercheurs à briser un triple tabou, scientifique, médical et éthique. Il est de bien mesurer la principale conséquence – éthique – de ce qui sera présenté comme une première scientifique: le passage de la procréation à une possible reproduction – à une duplication génétique qui s'oppose à la production continuelle d'une diversité génétique qui caractérise la reproduction sexuée. La césure avec le passé serait immense: jusqu'à présent, tous les procédés mis en œuvre à des fins économiques – chez l'animal – ou thérapeutiques – dans l'espèce humaine – respectaient le principe fondamental de la reproduction sexuée. Les nouveaux organismes obtenus étaient la résultante de la fusion initiale d'un génome mâle et d'un autre femelle. Et toutes les tentatives pour parvenir à s'affranchir d'une telle fusion – via la parthénogenèse notamment – avaient échoué.

L'obstacle ne serait plus infranchissable. La nouvelle donne est d'une ampleur vertigineuse. Dans ce contexte, force est de constater qu'en dépit des condamnations solennelles, ni l'ONU ni les Etats pris individuellement – à commencer par la France – n'ont été capables de forger à temps les instruments juridiques qui auraient permis d'organiser l'interdiction universelle d'une pratique dont une majorité de responsables politiques, religieux et scientifiques estiment qu'elle constitue l'équivalent d'un crime contre la dignité de l'espèce humaine.

Est-il ou non trop tard pour qu'un arsenal législatif contraignant soit mis en place? Faute de cela, les condamnations solennelles resteront lettre morte; l'humanité assistera, impuissante, aux errements auxquels peut conduire le mythe prométhéen dans une époque qui ne parvient plus à encadrer l'action de ceux qui, coûte que coûte, se fixent pour mission de maîtriser toutes les formes du vivant.

L'éditorial du Monde

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 29.12.02

 

 

7. L’homme transformé

D’Icare à Frankenstein, du Golem au Cyborg, de Superman à l’Homme bionique, l’histoire de la science-fiction montre que l’homme a toujours rêvé de transformer l’homme… Aujourd’hui la science et la technique le permettent. Quelle sera l’identité d’un Homme transformé par des pièces rapportées et intégrées à son organisme?

Les savants ont longtemps pensé et analysé le vivant de manière fragmentée. Des philosophes comme Descartes séparaient corps et esprit. En matière de motricité, cette approche a permis de donner naissance aux automates, êtres mécaniques aux mouvements rigides et répétitifs. Les robots, leurs successeurs, sont, eux, dotés d’une certaine autonomie de mouvement.

L’homme «machine»?
Nous assistons aujourd’hui à une profusion d’espèces robotiques: des robots insectes, crustacés, poissons, reptiles ou primates qui rampent, se déplacent sur des sols accidentés, grimpent le long des murs, se balancent de branche en branche ou nagent dans des eaux plus ou moins agitées. Les automates les plus perfectionnés du XVIIIe siècle, comme le canard de Vaucanson qui pouvait boire, se nourrir, caqueter, s’ébrouer dans l’eau et digérer sa nourriture ou les robots industriels du XXe siècle qui assemblent les pièces d’un téléphone en quelques minutes sont des chefs-d’œuvre d’adaptation à une tâche précise. Cependant, ils ne sont pas adaptatifs. Ils ne peuvent répondre qu’à une situation qui a été au préalable entièrement pensée par leur concepteur.
Depuis une quinzaine d’années, la «robotique comportementale» et l’«intelligence artificielle située» postulent que la seule condition pour faire acquérir à une machine les facultés adaptatives basiques est de la concevoir non comme un cerveau isolé raisonnant sur des symboles dans un environnement abstrait, mais comme une entité physique, constituée d’un cerveau et d’un corps, et agissant dans un environnement réel. Un tel système adaptatif a été nommé «animat», contraction d’animal et d’artificiel.

Homme moléculaire et biotechnologies
Le corps humain contient environ 60 000 milliards de cellules en activité. Dans chacune d’elles existe un monde grouillant de molécules. Certaines sont de véritables modèles pour les scientifiques concepteurs de machines moléculaires, invisibles à l’œil nu, copiant les mécanismes fondamentaux du vivant. Grâce à des instruments de microscopie très puissants, la matière et la vie sont scrutées à l’atome près. Une nouvelle technologie, la puce à ADN, permet d’étudier en détail le génome du monde vivant. Informatique, microélectronique, nanotechnologie et biologie moléculaire s’associent pour manipuler atomes et molécules un par un, à l’intérieur même des cellules. Demain, peut-être, des machines de la taille de quelques molécules se propulseront dans le corps humain comme le sous-marin miniaturisé du «Voyage fantastique» (film américain de R Fleisher, 1966)… Les nanotechnologies permettront-elles un jour de fabriquer des nanorobots pour explorer les vaisseaux sanguins du corps et intervenir de manière précise?
Aujourd’hui, les biotechnologies de pointe et les biomatériaux réparent les parties du corps meurtries par des prothèses idéales. En symbiose avec l’organisme, elles s’intègrent au point d’être oubliées. Le corps peut être aussi stimulé par l’électronique et l’informatique grâce à des implants directement branchés sur le système nerveux. Le défi est de réussir un jour à relier directement le cerveau et les machines. L’hybridation entre le vivant et l’artificiel, la biologie et la technologie est donc devenue une réalité. Si la réparation et la stimulation sont au service du patient, la tentation ne serait-elle pas d’expérimenter demain ces dispositifs sur le corps afin d’en augmenter les capacités physiologiques? Entre les recherches sur l’homme handicapé et celles sur l’homme augmenté, quelles limites bioéthiques pourront empêcher toute dérive?

L’homme communicant
Nomades et sans fil, l’ordinateur, le téléphone, «l’organiseur» sont des systèmes reliés entre eux par ondes infrarouges ou radio et constituent le réseau personnel de l’homme communicant. Désormais l’homme est directement relié aux outils quotidiens de la maison, du bureau, de la voiture. Demain peut-être proactifs, ils anticiperont les demandes et les comportements de l’homme-réseaux… Au cœur de cet environnement intelligent, l’homme communicant possède déjà l’interface ultime de communication, en se connectant au grand cerveau planétaire: l’internet.

Carole Heurtebize

 

 

XVI. Faits divers

 

 

RECEL; VOL

DÉLINQUANCE:

Un vigile, qui informait deux bandes de délinquants spécialisés dans les vols à l'étalage des supermarchés et les vols commis sur des distributeurs automatiques en région marseillaise, a été écroué en fin de semaine dernière à la suite d'une enquête de la sûreté urbaine de Marseille. Dix-neuf autres personnes ayant bénéficié des informations du vigile ont été mises en examen pour vol et recel, puis écrouées.

PEINTURE: un tableau de Paul Gauguin volé en 1992 a été retrouvé en région parisienne.

Un tableau de Paul Gauguin, estimé à 5 millions de francs et volé en 1992 à un particulier, a été retrouvé, vendredi 7 juin en région parisienne, par les policiers qui ont interpellé le recéleur présumé, un sexagénaire " au lourd casier judiciaire ". Jean Mariolle, soixante-neuf ans, a été écroué ce week-end à l'issue de sa garde à vue à la brigade de répression du banditisme (BRB). Chez lui, à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), les enquêteurs ont retrouvé des aquarelles attribuées à Dufy, une esquisse signée Salvador Dali ainsi qu'une aquarelle attribuée à Fernand Léger.

TRAFIC DE STUPEFIANT

 

FAIT-DIVERS: un homme de trente ans, membre d'un réseau de trafic de haschisch, a été blessé, mardi 9 juillet à Stains (Seine-Saint-Denis), par les gendarmes, sur qui il avait tiré lors de son interpellation et qui ont riposté. Touché par balles au bas-ventre et aux cuisses, il a été hospitalisé à Clichy (Hauts-de-Seine), sans que ses jours soient en danger. Quatre autres personnes se sont rendues sans résistance au cours de cette interpellation.

 

MAURITANIE: saisie d'héroïne

Les services de la douane ont réalisé, dimanche 11 août, la deuxième saisie la plus importante d'héroïne de ces dix dernières années, en découvrant 6,75 tonnes de cette drogue à bord d'un cargo danois en escale à Nouakchott, a-t-on appris, lundi 12, de source locale autorisée. Cette saisie, d'une valeur de près de 500 millions de dollars (plus de 2,5 milliards de francs), a été rendue possible grâce à une information fournie par Interpol aux responsables mauritaniens. (AFP.)

 

CANNABIS: quelques 570 kilogrammes de résine de cannabis ont été saisis à bord d'un poids-lourd immatriculé aux Pays-Bas, jeudi 26 décembre, près du poste frontière franco-espagnol du Perthus (Pyrénées-Orientales), a-t-on appris, lundi 30, auprès de la direction des douanes de Perpignan. La drogue était dissimulée dans la cabine du camion en provenance d'Espagne. Le conducteur, un ressortissant belge âgé de 39 ans, et son passager, un Néerlandais de 21 ans, ont été remis à la police judiciaire de Perpignan.

 

MAROC: la police a annoncé l'arrestation de onze Européens soupçonnés de trafic de drogue. La police a annoncé, jeudi 26 décembre, l'arrestation de onze Européens soupçonnés de trafic de drogue et la saisie de plus de 2 tonnes de cannabis, lors de raids effectués cette semaine dans le nord du pays. Les arrestations ont été opérées après la saisie de 2,15 tonnes de haschisch dans le port de Tanger. Les trafiquants présumés six Espagnols, quatre Allemands et un Français comparaîtront en justice la semaine prochaine. Leurs noms n'ont pas été révélés. (AFP.)

 

CONTREBANDE

 

MAROC: le directeur général de la douane devant le tribunal correctionnel.

Le directeur général de la douane marocaine, Ali Amor, et une vingtaine de cadres et d'agents de la douane ont été présentés, mardi 6 février, devant le tribunal correctionnel de Casablanca pour "complicité dans la contrebande" et "dissimulation d'actes de fraude". Parmi les prévenus, figure aussi Hammad Jai Houkeimi, ancien directeur général des douanes. Le procès a été reporté au 7 mars 1996 à la demande de la défense. (Corresp.)

K ENYA: des européens arrêtés pour contrebande. La police a arrêté trois Européens pour contrebande, après avoir saisi, samedi 2 septembre à Nairobi, des dents de phacochère et des défenses d'éléphants à bord d'un petit avion reliant le Botswana à Paris. Le Kenya est signataire d'une convention internationale interdisant le commerce de l'ivoire. Dix tonnes de défenses d'éléphants et d'objets divers en ivoire y avaient été brûlés en février. (AFP.)

SECRET PROFESSIONNEL

Me Gilles Naudet a été mis en examen pour violation du secret professionnel et recel de criminels.

Un avocat du barreau de Paris, Me Gilles Naudet, a été mis en examen pour violation du secret professionnel et recel de criminels, jeudi 6 juin, par le juge d'instruction versaillais Sylvie Petit-Leclair. Me Naudet a été écroué à la prison de la Santé. Le 3 juin, en sortant du cabinet du juge, qui venait de mettre en examen l'un de ses clients dans une affaire de trafic de stupéfiants, l'avocat aurait prévenu, avec son téléphone portable, l'un des principaux acteurs du dossier pour l'informer de sa prochaine arrestation alors que la ligne téléphonique du suspect était sur écoutes. (Corresp.)

 

SEQUESTRATION

 

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