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Les principaux points noirs de l'environnement




PARIS (AFP), le 23-08-2002
Changements climatiques, trou dans la couche d'ozone, surexploitation des ressources, inflation démographique, inégalités, disparition des forêts et de certaines espèces... voici un aperçu des principaux problèmes auxquels est confrontée la planète:

CHANGEMENTS CLIMATIQUES: la combustion de pétrole, de gaz et de charbon provoque l'émission de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz à effet de serre qui piègent une partie du rayonnement de chaleur émis par la Terre et contribuent au réchauffement climatique.

La teneur en CO2 dans l'atmosphère est passée de 280 parties par millions (ppm) à 360 ppm en l'espace de 150 ans, alors qu'elle était restée inférieure à 300 ppm pendant au moins 500.000 ans.

Les experts tablent sur une concentration de 500 à 1.000 ppm pour 2100, ce qui se traduira par une hausse de température moyenne comprise, selon les scénarios, entre 1,5 et 5,8 degrés.

TROU DANS LA COUCHE D'OZONE: la couche d'ozone qui entoure la Terre et la protège des émissions de rayons ultraviolets émis par le Soleil a diminué sous l'effet des chlorofluorocarbones (CFC) utilisés dans certains produits. Le "trou" a atteint une superficie record de 30 millions de kilomètres carrés au-dessus de l'Antarctique en octobre 2001. Grâce au protocole de Montréal de 1987 et à la baisse de production des CFC qui a suivi, la couche d'ozone se reconstitue et retrouvera son niveau d'avant les années 80 d'ici 2050.

CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE: la Terre compte 6,1 milliards d'habitants et la population mondiale devrait atteindre 9,3 milliards en 2050. Les 49 pays les moins avancés vont voir leur population tripler, passant sur la même période de 668 millions d'habitants à 1,86 milliard. La population ne commencera sans doute à décliner que dans la seconde moitié du siècle, sous l'effet de la baisse des taux de natalité.

PAUVRETE ET INEGALITES: quelque 2,8 milliards de personnes vivent avec moins de 2 dollars par jour. 800 millions, dont plus de 150 millions d'enfants, sont sous-alimentées. 80% de la richesse mondiale est détenue par 15% des habitants des pays les plus riches.

SUREXPLOITATION DES RESSOURCES: chaque année, l'utilisation des ressources naturelles dépasse de 20% la capacité de la planète à les régénérer, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

En 2050, la population mondiale consommera entre 180 et 220% du potentiel biologique du globe, estime le WWF.

ESPECES MENACEES: 11.046 espèces animales sont menacées de disparition dans les décennies à venir, principalement à cause de la disparition de leur habitat naturel, représentant 24% des espèces de mammifères, 12% de toutes les espèces d'oiseaux, 25% des espèces de reptiles, un cinquième des amphibiens, 30% des espèces de poissons.

DISPARITION DES FORETS: les forêts couvrent 30% des terres émergées. Leur surface s'est réduite de 2,4% depuis 1990, sous la pression de l'industrie du bois, de l'activité minière et de l'extension des villes, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). 40% de ce qui reste des forêts anciennes aura disparu d'ici 10 à 20 ans, selon les écologistes.

ACCES A L'EAU: environ 1,1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable et 2,4 milliards ne disposent pas d'installations sanitaires décentes. La baisse du niveau des nappes phréatiques est devenue un sérieux problème dans certaines régions d'Inde, de Chine, d'Asie occidentale, du Proche-Orient, de l'ex-URSS et de l'Ouest américain. La moitié des fleuves et rivières du monde sont à des niveaux bas ou pollués.

EROSION DES SOLS: la croissance de la population entraîne une énorme pression sur l'agriculture, et donc une demande croissante de terres agricoles. Une superficie équivalente à celle des Etats-Unis et du Mexique réunis est considérée comme dégradée, en raison principalement de la surexploitation agricole et de la salinisation des sols due à une irrigation mal maîtrisée.

EPUISEMENT DES STOCKS DE POISSONS: près d'un tiers des stocks de poissons sont à un niveau très bas ou surexploités. Certaines espèces, comme la morue de la mer du Nord, ont pratiquement disparu de certaines régions sur le plan commercial. Les subventions à la pêche, estimées à quelque 20 milliards de dollars par an, en sont la cause principale.

Sources: site internet de la division de la population des Nations Unies (www.unpopulation.org), Rapport "Géo 3" du Programme des Nations Unies pour l'environnement, rapport 2002 du Fonds mondial pour la nature (WWF), rapport 2001 du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, rapport 2000 sur les espèces menacées de l'Union mondiale pour la nature (UICN), Atlas mondial du développement durable (Anne-Marie Sacquet, Autrement).



 

 

5. Qu'est ce que le développement durable?

PARIS (AFP), le 23-08-2002
Le développement durable, thème officiel du sommet de Johannesburg, cherche à concilier activités humaines et environnement afin de permettre à l'humanité de "durer".

Il remet en cause le mode de production et de consommation occidental qui, en faisant école dans les pays du Sud, menace l'équilibre de la planète. "Si chaque Chinois devait consommer un jour la même quantité de brut qu'un Américain d'aujourd'hui, la Chine aurait besoin de 80 millions de barils par jour (mbj), soit plus que la totalité de la production mondiale actuelle de 74 mbj", martèle le chef de l'Etat sud-africain Thabo Mbeki qui présidera le Sommet mondial sur le développement durable (SMDD).

Le développement durable vise à la fois l'économique (croissance et décollage du Tiers-Monde), le social (intégration des groupes les plus vulnérables et solidarité Nord-Sud) et l'environnement: préservation des "biens mondiaux" (air, eau, paysages), régénération des ressources naturelles (animaux, plantes). Il met l'accent sur le long terme alors que le développement traditionnel, fondé sur une logique purement économique, est axé sur le court terme.

Le concept a été forgé en 1980 par un organisme de recherche privé, l'Alliance mondiale pour la nature (UICN). Il a été consacré en 1987 dans un rapport établi pour l'ONU par Gro Harlem Brundtland, alors Premier ministre norvégien, selon laquelle est durable un développement "qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs".

Il a fait fortune au 1er sommet de la Terre de Rio, dont Johannesburg (26 août-4 septembre) marquera le 10ème anniversaire.

"Ce n'est pas un concept scientifique et il y a de multiples façons de le comprendre", observe l'expert français Michel Colombier.

Aux deux extrêmes, il y a les écologistes purs et durs qui prônent une croissance zéro pour stopper l'épuisement des ressources et les apôtres du laisser-faire pour lesquels le progrès technologique permettra de résoudre in fine tous les problèmes d'environnement.

La première vision, qui juge incompatibles développement économique et protection de l'environnement, a été lancée en 1972 par des universitaires du Club de Rome dans un rapport intitulé "Halte à la croissance". Elle est dénoncée par les pays du Sud qui n'ont pas encore décollé.

La seconde est souvent avancée pour expliquer le rejet par le président George W. Bush du protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre.

Controversé, flou et brassant large, le concept de développement durable n'avait pas facilité les discussions à Rio où les pays du Nord avaient tenté de faire pencher le fléau sur le droit à un environnement sain et ceux du Sud sur le droit au développement. Il en était résulté un document fleuve, l'Agenda 21, dont les 2.500 recommandations sont restées largement lettre morte.

A Johannesburg, les choses se présentent encore plus mal, d'après des sources diplomatiques européennes concordantes qui soupçonnent les Etats-Unis de ne plus vouloir entendre parler d'accord multilatéral sur l'environnement.

 

De Rio de Janeiro à Johannesbourg

1992. Le sommet de la Terre à Rio de Janeiro énumère 27 principes, et initie trois conventions (biodiversité, changement climatique et désertification) et un programme d'action pour le XXIe siècle (Agenda 21) qui liste 2.500 recommandations • En France, création de la mission interministérielle sur l’effet de serre.

1993. Conférence mondiale sur les droits humains à Vienne • La Banque mondiale commence à inclure l’environnement ses conditions pour l’aide aux pays pauvres • L’écart Nord-Sud en termes d’espérance de vie s’est réduit de 12 ans (de 23 à 11 ans) • La fortune des 258 personnes les plus riches, équivaut au revenu de 45 % des habitants les plus pauvres de la planète.

1994. Conférence sur la population et le développement au Caire • Convention de l’Onu pour combattre la désertification • La France ratifie la convention-cadre sur les changements climatiques.

1995. Sommet sur le développement social à Copenhague • Création de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) qui succède au Gatt (General agreement on tariffs and trade) • Lancement en France du Collectif de l’éthique sur l’étiquette.

1996. Sommet mondial de l’alimentation à Rome. Objectif: réduire de 50 %, d’ici 2015 le nombre de personnes en sous-alimentation chronique • Création de la norme ISO 14 000 de gestion environnementale des entreprises et collectivités locales • Le G7 adopte l’initiative pour une réduction de la dette des pays en développement (2.400 milliards de dollars).

1997. Protocole de Kyoto qui prévoit une réduction moyenne des émissions polluantes des pays industrialisés de 5,2% à l'horizon 2008-2012 par rapport à 1990.

1998. Année la plus chaude du millénaire • Convention de Rotterdam sur les déchets dangereux et les pesticides • Un milliard de personnes n’ont toujours pas accès aux ressources en eaux • Plus de 12 millions d’Africains sont déjà morts du sida. Dans nombre de pays du continent, l’espérance de vie a chuté de plus de dix ans au cours de la dernière décennie.

1999. Sommet de l’OMC à Seattle • La contestation citoyenne internationale prend de l’ampleur • L’Onu lance Global compact, projet qui associe ONG et entreprises sur le travail, les droits humains et l’environnement • Naufrage de l’«Erika», dix ans après celui de l’«Exxon Valdes» et dix-neuf ans après celui de l’«Amocco Cadiz» • Les pertes financières des catastrophes naturelles sont évaluées à 100 milliards de dollars pour la seule année 99.

2000. Forum mondial de l’eau à la Haye • Sommet du Millénaire, à New York, qui fixe à 2015 la diminution de 50% le nombre de personnes vivant dans la pauvreté ou sans accès à l'eau potable • 85% des CFC, mis hors la loi par le Protocole de Montreal en 1987, ont été supprimés.

2001. Adoption des modalités d’application du protocole de Kyoto à Bonn et à Marrakech (Maroc). Les Etats-Unis rejettent le protocole • Sommet de l’OMC à Doha, qui lâche du lest sur les médicaments génériques • Première édition du Forum social mondial de Porto Alegre. 200.000 manifestants au Sommet du G8 de Gênes • Création, 11 ans après les Américains, des indices boursiers «éthiques» italiens, anglais et français.

2002. Conférence sur la biodiversité à La Haye • Sommet de la FAO à Rome, boudé par les pays riches • Conférence sur le financement du développement de Monterrey (Mexique). Les pays riches promettent d’augmenter leur aide au développement...

 

XIV. OGM

 

Qu'est-ce qu'un OGM?

Un OGM (Organisme Génétiquement Modifié) est un organisme vivant qui a été créé artificiellement par l'homme en manipulant son identité génétique. Les techniques très récentes du génie génétique permettent de prélever un ou plusieurs gènes de n'importe quel organisme vivant (virus, bactérie, végétal, animal) pour l'insérer dans le patrimoine génétique d'un autre organisme. A la différence des techniques traditionnelles d'amélioration des variétés agricoles, la transgénèse permet de franchir la barrière entre les espèces. Elle construit de nombreux organismes vivants, jusqu'à maintenant inconnus de la nature et de l'homme et qui sont disséminés dans notre environnement.

Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est un organisme vivant (micro-organisme, plante, animal) dont on a modifié le patrimoine génétique afin de le doter de propriétés que la nature ne lui a pas attribuées.C'est par manipulation et recombinaison de l'Acide DésoxyriboNucléique (ADN), qui est le principal constituant des chromosomes et donc le porteur de l'hérédité, que l'on construit des OGM.Le génie génétique est l'ensemble des techniques qui permettent de réaliser ces manipulations, par coupure et réinsertion de gènes.

Les gènes sont des fragments de l'ADN, qui contiennent les informations nécessaires au codage des protéines. Chaque gène correspond à un caractère héréditaire particulier et détermine la transmission d'une caractéristique particulière ou d'un ensemble de caractéristiques lors de la reproduction. Un OGM est donc un organisme dont on a "bricolé" l'ADN, afin de lui rajouter artificiellement un ou plusieurs gènes. Ainsi on peut introduire un gène de scorpion dans du maïs ou bien un gène humain dans un porc pour obtenir des bêtes plus musclées et moins grasses

. La transgénèse (introduction de gènes étrangers dans un organisme) conduit à la création de chimères dont les comportements sont imprévisibles à long terme. Les conséquences écologiques des disséminations dans l'environnement des plantes transgéniques sont, en l'état actuel des connaissances, impossibles à évoluer dans le long terme. C'est pourquoi Greenpeace s'oppose résolument à la culture à grande échelle des plantes génétiquement modifiées.

Il ne s'agit pas d'une opposition de principe, de caractère religieux, au génie génétique. En effet, le génie génétique, en laboratoire, permet de mieux comprendre les mécanismes régissant la vie. Greenpeace n'a pas d'opposition fondamentale à la recherche des nouvelles connaissances que peuvent apporter les techniques du génie

De même, il est aujourd'hui possible de faire fabriquer des substances d'intérêt thérapeutique par des bactéries ou des cellules génétiquement modifiées en réacteur (c'est-à-dire en milieu fermé). Par exemple, le gène de l'insuline, que l'on ne trouve normalement que chez les animaux supérieurs, peut être introduit dans des cellules bactériennes. Les bactéries produisent alors de grandes quantités de cette insuline dite recombinante.

La manipulation génétique n'a en ce sens rien à voir avec un simple croisement, elle représente un saut qualitatif radical puisqu'elle permet de s'affranchir de la "barrière d'espèces", laquelle empêche par exemple un cheval de se croiser avec un chat. Les OGM sont des produits vivants manufacturés par l'homme. Grâce au génie génétique, nous avons construits des organismes qui n'auraient jamais existé dans la nature et dont le comportement est imprévisible.

 

 

Les Enjeux

Les Enjeux Agricoles

Protection des cultures

La transformation génétique des plantes vise à améliorer les conditions de cultures en développant des mécanismes de tolérances ou de résistances ayant pour effet d’augmenter les rendements.

1. Tolérance des plantes aux herbicides

L’insertion d’un gène de tolérance à un herbicide dans une plante d’intérêt permet, via la résistance induite, une sélectivité du traitement vis à vis des plantes indésirables. Ce gène assure donc une protection de la plante contre le principe actif de l’herbicide par une modification de la cible, une voie de biosynthèse alternative ou un changement de perméabilité membranaire. De nombreuses espèces végétales, comme le colza, la betterave, le soja, le blé et le tournesol ont déjà bénéficié de cette technique.

2. Résistance aux conditions climatiques extrêmes

Une grande partie de la surface de la planète est impropre à l’agriculture du fait de conditions défavorables (froid, sécheresse, salinité...). Les biotechnologies pourront apporter une réponse aux pays en voie de développement en créant de nouvelles espèces adaptées à ces conditions.

3. Résistance aux insectes

Les pertes occasionnées par les insectes représentent une part non négligeable des récoltes. Les insecticides employés jusqu'à maintenant présentent des inconvénients: atteintes à l’environnement et apparition de formes résistantes d’insectes ayant pour conséquence l’emploi de doses croissantes de ces produits.

Par ailleurs, la lutte biologique nécessite un suivi poussé des cultures et une recherche approfondie ne permettant pas d’apporter une solution économiquement viable face aux dégâts causés par les ravageurs. La synthèse de protéines toxiques pour ces insectes par modification génétique de la plante constitue donc une voie majeure de progrès.

4. Résistance aux maladies

Sur le même principe, les biotechnologies s’orientent vers la lutte contre les virus, bactéries phytopathogènes, mycoplasmes et champignons. Des résultats ont déjà été obtenus sur des plantes comme la pomme de terre, la tomate ou la betterave.

Amélioration des conditions d'élevage

1. La lutte contre les maladies animales

La modification par génie génétique des aliments destinés à l’élevage peut être un moyen de lutter contre les maladies animales. Cette alimentation pourrait produire directement des anticorps ou des vaccins " recombinants ".

La lutte contre ces maladies pourrait même se faire au niveau de l’animal, par la modification transgénique des lignées, afin d’accroître leur résistance.

2. L’amélioration de la nutrition animale

L’utilisation du génie génétique pourrait permettre d’améliorer la qualité nutritionnelle des plantes utilisées en alimentation animale, en augmentant la teneur en certains acides aminés (méthionine, lysine, thréonine, tryptophane). Ces éléments, synthétisés en trop faible quantité par ces plantes, sont actuellement amenés sous forme de compléments nutritifs.

L’accumulation de certaines enzymes (phytase en particulier) pourrait permettre d’améliorer la digestibilité des aliments.

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