Risques potentiels imprévus causés par les mailles fibreuses
D'aprè s les observations, les preuves photographiques et vidé os, l'historique des brevets, et les dé clarations de pilotes de ligne, il semble y avoir deux mé thodes principales pour la dispersion de la matiè re particulaire dans la troposphè re: (1) le soufflage ou le pompage de poudre par des pulvé risateurs; et (2) la libé ration de grandes quantité s de poudre pour qu'elle soit propagé e par les vents. La preuve d'une forme fibreuse des cendres volantes de charbon dé crite ici pré sente la possibilité d'un troisiè me mé canisme de dispersion, lequel peut poser encore d'autres risques pour la santé publique.
L'auteur ne peut expliquer pourquoi les cendres volantes de charbon seraient dé libé ré ment transformé es en une forme fibreuse aé rienne. De plus, cette forme fibreuse n'est que sporadiquement observé e, ce qui suggè re qu'elle serait le ré sultat d'une dé faillance occasionnelle d'un mé canisme de dispersion spé cifique de pulvé risation de particules. Ce mé canisme de production de fibres est diffé rent en ce qu'il né cessite une source de chaleur pour liqué fier le maté riau qui gé nè re des fibres, une matrice qui peut contenir des additifs en plus des cendres volantes de charbon, et un mé canisme moteur d'" allongement" du liquide en fibres. Un mé canisme connu pour produire des fibres consiste à injecter un liquide dans un courant d'air de soufflage, ce qui provoque l" allongement" (85, 86). En principe, les gouttes liquides de cendres volantes de charbon et ces additifs lorsqu'ils sont soumis à la grande vitesse d'é chappement de combustion de l'avion, dans des conditions physiques approprié es, peuvent ê tre " allongé s" pour former des fibres. Deux procé dé s possibles viennent à l'esprit qui pourraient exposer les cendres volantes de charbon aux tempé ratures de combustion du carburant de l'avion: (1) la poudre de cendres volantes de charbon, qui peut contenir des additifs de dispersion, est injecté e à proximité de la chambre de combustion du moteur à ré action, ou (2) les cendres volantes de charbon sont mises en suspension dans le carburé acteur, avec é ventuellement ajout d' un agent tensio-actif au centre de raffinerie ou de distribution du carburant.
L'exposition des cendres volantes de charbon à l'environnement de combustion du carburé acteur a en outre des consé quences, peut-ê tre impré vues, sur la santé publique mondiale.
Comme cela est bien connu, les cendres volantes de charbon contiennent du mercure (87-91) à des concentrations de 0, 1 à 1, 1 µg/g, on peut donc s'attendre à ce que le mercure pollue l'environnement puisque les cendres volantes de charbon dispersé es dans l'air, se dé posent sur le sol surface ou y sont amené es par les pré cipitations. Le mercure est facilement volatile; on doit envisager la possibilité que, à des tempé ratures é levé es en pré sence d'hydrocarbures abondants, comme on en trouve dans l'environnement de combustion du carburé acteur, en thé orie, le mé thylmercure toxique (CH3Hg) puisse se former, et ê tre libé ré dans l'environnement. Cela pourrait expliquer la pré sence de mé thylmercure ré cemment dé couvert dans le brouillard en Californie (92). A la connaissance de l'auteur, cette explication n'a pas é té proposé e jusqu'à pré sent, et l'auteur n'a pas pu trouver de vé rification expé rimentale ou thé orique dans la litté rature scientifique. La vé rification expé rimentale devrait ê tre relativement simple. En outre, ceux qui mesurent le mé thylmercure dans le brouillard pourrait chercher d'autres gaz toxiques qui pourraient avoir é té produits à partir de cendres volantes de charbon à des tempé ratures é levé es en pré sence d'hydrocarbures abondants dans l'environnement de combustion du carburé acteur. Une possibilité qui vient à l'esprit est l'arsine, AsH3, mais il peut y en avoir d'autres; c'est un domaine potentiel inexploré de l'enquê te.
Les cendres volantes de charbon contiennent du chlore facilement volatile, ca. 200 μ /g (93) et du fluor, environ 225 μ /g (94). A des tempé ratures é levé es en pré sence d'hydrocarbures abondants, comme dans l'environnement de combustion du carburé acteur, en thé orie, le chlore et le fluor peuvent ré agir pour former des hydrocarbures chloro- fluoré s susceptibles d'endommager la couche d'ozone de la Terre (95, 96). Cela pourrait expliquer les é missions observé es aprè s le protocole de Montré al s de ces composé s nuisibles à la couche d'ozone (97). Mais, comme dans le cas du mé thylmercure, la vé rification expé rimentale est extrê mement importante en raison des implications potentiellement profondes.
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