Leçon 11 Onzième leçon
Leç on 11 Onziè me leç on Georges et Valé rie sortent ensemble 1e partie Georges Louvier parle Je suis é puisé. Il y a toujours du travail dans un hô tel, toujours quelque chose à faire, toujours quelqu'un à servir, et les clients ne sont jamais contents. Le personnel non plus, d'ailleurs. Tout le monde se plaint. Tantô t c'est un client, tantô t c'est le cuisinier, tantô t c'est le veilleur de nuit. L'un vient me dire: " Mon lit n'est pas refait", l’autre vient se plaindre parce que sa chambre n'est pas propre. L'un me dit: " Il n'y a plus de lait à la cuisine", l'autre me dit: " Je n'ai plus de dé tergents pour laver la vaisselle". Un employé me demande une augmentation, un autre ne veut plus travailler le dimanche, d'autres ne veulent plus travailler le lundi. Marie, la femme de chambre, me dit: " Jeanne est plus jeune que moi, et elle gagne plus que moi. Je veux gagner plus qu'elle. " Alors, je la paie plus. Jeanne arrive immé diatement et elle me dit: " Marie est moins jeune que moi, c'est vrai. Mais je suis aussi travailleuse qu'elle. En ré alité, elle travaille moins que moi. Alors, je veux gagner autant qu'elle". Que faire? Tous les employé s se plaignent parce qu'ils ne gagnent pas assez. Mais je ne gagne pas assez, moi non plus. Ma mè re s'inquiè te. " Tu travailles trop, me dit-elle, tu es comme ton pè re". Je travaille dur, oui. Mais je ne suis pas du tout comme mon pè re. Du moins, j’espè re que non. Il est un peu snob, mon pè re. " Gé rant d'hô tel, ce n'est pas un bon mé tier, me dit-il. Combien d'argent est-ce que tu vas gagner? Pas beaucoup, pas autant que moi. Sois ingé nieur comme moi". C'est aujourd’hui mardi. Je suis toujours libre le mardi aprè s-midi. Je vais aller en ville. Ah, voilà Mlle Delon. Elle est trè s gentille. 2e partie A la ré ception de l’hô tel du Nord – Bonjour, Mlle Delon! Vous allez rester à Paris longtemps? – Non, pas trè s longtemps. – Combien de temps? – Trois semaines en tout. – Connaissez-vous beaucoup de monde à Paris? – Non, à vrai dire, je ne connais presque personne. – Qu'est-ce que vous faites cet aprè s-midi? – Je ne sais pas. Je n'ai pas encore dé cidé. – Vous allez sortir? – Oui. – Ecoutez, mademoiselle. Je suis libre cet aprè s-midi. Est-ce que vous me permettez de sortir avec vous, si vous n'avez rien de spé cial à faire? – Avec plaisir. – Vous ê tes sû re? Je voudrais bien pouvoir vous accompagner. – Je veux bien. – Il y a tant de choses inté ressantes à voir à Paris. Mais d'abord, avez-vous dé jeuné?
– Non, pas encore. – Moi non plus. Alors je vais vous montrer un restaurant bien.
A la terrasse au restaurant – Asseyez-vous, mademoiselle. Voilà le menu. – Il y a tant de choses à choisir. – Qu'est-ce qu'il y a de bon? Aimez-vous les hors-d'oeuvre? – Oui, mais je veux manger peu. – Vous ê tes au ré gime? – Non, mais je ne mange jamais beaucoup. – Moi non plus. Je vais prendre une blanquette de veau aux champignons. Et vous? – Eh bien, quelque chose de lé ger et de pas trop gras. Ah, de la sole meuniè re, s. v. p. C'est plus lé ger que le veau aux champignons. – Voulez-vous des frites? – Non, merci. Et vous, monsieur... – Ecoutez, mademoiselle. Voulez-vous bien me dire « tu » au lieu de « vous »? – Ah oui, je veux bien. Mais votre « voulez-vous des frites » est bien solennel. Et puis, je ne m'appelle pas mademoiselle. Je m'appelle Valé rie. – Oui, je sais. J'ai regardé dans ton passeport. – Vous vous appelez... Oh, pardon, tu t'appelles... – Je m'appelle Georges. Donc, Valé rie, tu prends de la sole meuniè re. Avec des frites? – Mais non. Et toi, Georges, tu prends quelques frites avec ton veau? – Oui. Et ensuite des haricots verts et une salade pour tous les deux. Garç on! – Oui, monsieur. – Une sole meuniè re et une blanquette de veau aux champignons, s. v. p. – Avec des frites? – Oui. Ensuite des haricots verts et de la salade, et une carafe de vin blanc. – Tu aimes Paris? – Oui, beaucoup. Mais j'aime aussi voyager. La semaine prochaine je vais passer quelques jours en province. – Quelques jours de vacances? – Malheureusement pas. Je vais apprendre à gé rer un hô tel de province. – Tu trouves ç a inté ressant? – Oh oui, passionnant. Est-ce que tu trouves ton travail inté ressant? – Oui, mais pas passionnant. – Tu es une bonne secré taire? – J'espè re que oui. Mais je crois que non. Je dé teste la sté no, je ne peux pas me relire. – Tant pis pour ton patron. – Oui. Combien d'anné es d'hô tellerie est-ce que tu as fait? – Deux. Je travaille trè s dur, parce que je veux ê tre gé rant d'un hô tel vraiment bien. – Comme l'hô tel du Nord? – Mais non, comme le Ritz. 3e partie Il y a tant de choses à faire à Paris – Aimes-tu Paris, Pierre? – Oui, il y a tant de choses à faire et tant de choses à voir. – Par exemple? – La Tour Eiffel, les thé â tres, les ciné mas. – Cet aprè s-midi je voudrais faire quelque chose d’inté ressant et j’aime le sport. – Tant pis pour toi. Ici, à Paris c'est presque impossible.
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