Главная | Обратная связь | Поможем написать вашу работу!
МегаЛекции

Leçon 24 Vingt-quatrième leçon




Leç on 24 Vingt-quatriè me leç on

M. Houbet est de sortie à Paris

1e partie

Quand j’é tais jeune

Il y a quelques anné es j'avais l'habitude de venir à Paris tous les mois. J'arrivais de Bordeaux le matin au premier train. Je prenais le mé tro, j'allais à mon hô tel. A cette é poque-là, je descendais dans un petit hô tel du Quartier Latin, parce que je ne voulais pas trop dé penser. Mes frais m'é taient remboursé s par mon usine, mais je pré fé rais ne pas avoir à pré senter une note de frais trop é levé e en rentrant. J'é tais jeune. Je dé butais tout juste et je ne pouvais pas faire de folies quand j'é tais en dé placement. Je faisais consciencieusement toutes les dé marches que j'avais à faire. Je me dé plaç ais en autobus, je prenais le mé tro, et jamais le taxi. J'essayais mê me le plus souvent possible d'aller voir les clients à pied. Maintenant je peux me permettre de dé penser davantage. Je descends dans un hô tel beaucoup plus chic. Et pour la premiè re fois depuis longtemps je vais pouvoir me dé tendre pendant une journé e entiè re. Je vais pouvoir faire ce qui me plaî t. Il y a une exposition des oeuvres de Cé sanne. Il y a longtemps que je ne suis allé visiter un musé e. Elle a lieu au Petit Palais. Le Petit Palais est trè s bien situé sur les quais de la Seine et à proximité des Champs-Elysé es. L'atmosphè re est beaucoup plus gaie qu'au Louvre. Et puis on y voit clair. Tout est austè re dans les immenses salles du Louvre: les longues galeries au parquet ciré, les salles remplies d’objets d'antiquité grecque et latine.

2e partie

Luc Houbet et Marie-Claire Martin hè lent un taxi

– Ce n'est vraiment pas né cessaire de prendre un taxi. Il y a une station de mé tro tout prè s.

– Vous voulez rire.

– J'ai un carnet de tickets. C'est tellement simple.

– Je dé teste le mé tro. Les escaliers roulants, les portiè res automatiques, le bruit des rames dans les tunnels.

– Vous exagé rez. Les voitures de la ligne « Vincennes-Neuilly » et celles de la ligne « Châ telet-Porte des Lilas » ont des pneus en caoutchouc.

– Et puis il faut changer.

– Pré cisé ment. C'est direct pour aller d'ici au Petit Palais.

– Croyez-moi. Appelons un taxi. D'ailleurs, en voilà un! Taxi! Taxi!

– Où allez-vous?

– Le Petit Palais, s. v. p. L'exposition Cé sanne. C'est bien au Petit Palais, n'est-ce pas?

– C'est le bâ timent aux grandes fenê tres?

– C'est ç a. Le Petit Palais est presque tout en verre.

– Voilà nous y sommes.

– Alors, je vous dois combien?

– 5 francs au compteur.

– Voilà. 5 francs. Alors. Bon! Je n'ai plus de petite monnaie.

– Combien voulez-vous?

– C'est pour le pourboire, 10 %, ç a fait 50 centimes. Voilà, monsieur, merci!

– Merci!

A l'inté rieur du Petit Palais

– Tiens, il y a aussi une exposition d'art celte.

– Par ici l'entré e. Les billets sont à combien?

– 2 francs pour les adultes et 1 franc pour les enfants.

– Je regrette, je n'ai que de gros billets. Alors deux billets.

– L'exposition Cé sanne, c'est où ?

– Vous n'avez qu'à suivre les flè ches.

A l'exposion Cé sanne

– Ah! La fameuse montagne Sainte-Victoire. C'est un chef-oeuvre. Regardez-moi comme c'est beau. J'adore la Provence. Pas vous?

– Si, j'y allais en vacances quand j'é tais petit.

– Cet homme aux yeux noirs et à l'air soupç onneux, c'est qui? Cé sanne?

– Ah, oui. Cé sanne par lui-mê me. Quelle idé e d'aller mettre de l'orange et du violet sur sa figure. Il a mê me le blanc des yeux bleus. Regardez-moi ç a. Il a mê me du jaune sur le nez, du vert sur le front, du marron sur les joues. Enfin, tout de mê me, la peau n'est pas toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. On n'a pas l'idé e de faire un tel mé lange.

– Si vous regardez à travers vos cils, vous verrez que toutes ces couleurs se fondent.

– C'est tout de mê me assez bizarre de peindre un tableau qu'il faut regarder les yeux presque fermé s. Je suppose que l'art c'est ç a. Ah, j'y pense. Je voudrais aller dans une boî te de nuit ce soir. Vous venez avec moi?

3e partie

Exposition d'art celte

– Que dit la pancarte?

– Objets dé couverts dans la vallé e de la Marne. Vase celte du 4e siè cle avant J. -C.

– Regardez ces outils dans la vitrine, et ces piè ces de monnaie.

– Et ç a? Qu'est-ce que c'est que ç a? On dirait des couteaux.

– A cette é poque-là, je crois qu’on mangeait avec ses doigts. Il n'y avait pas encore de cuillè res, de fourchettes, ni de couteaux. Du moins, je ne crois pas.

– Et ç a, qu'est-ce que c'est? On dirait une assiette avec un manche.

– Non, c'est plutô t un miroir en bronze poli. Oui, c'est ç a, miroir. Regardez tous ces bijoux. Les belles femmes de l'é poque avaient besoin de miroirs pour admirer ces magnifiques bijoux. Et ç a, c'est un peigne. C'est é mouvant de voir ç a. Vous ne trouvez pas?

– Et qu'est-ce qu'il y a là -dedans? Des ossements?

– Des os de cerf scuplté s. Vous n'aviez pas les arché ologues qui font de telles dé couvertes?

Поделиться:





Воспользуйтесь поиском по сайту:



©2015 - 2024 megalektsii.ru Все авторские права принадлежат авторам лекционных материалов. Обратная связь с нами...