Etude grammaticale du texte
9. Relevez dans le texte les cas de l’emploi des moyens de l’expression des rapports de cause à effet.Traduisez les phrases où ils sont employés. 10. Traduisez en russe les passages soulignés dans le texte. Analysez l’emploi du subjonctif, des participes, des propositions participes absolues. 11. Dans les phrases suivantes, dégagez les propositions participes absolues. Traduisez les phrases en russe. 1) Le conducteur ayant souscrit une assurance de responsabilité civile, c’est l’assureur qui va indemniser les victimes de l’accident. 2) Le contrat d’assurance et la police d’assurance ne sont pas synonymes, la police désignant l’imprimé sur lequel est écrit le contrat d’assurance. 3) Les parties contractantes ayant prévu des avenants, on peut tenir compte de certains changements survenus après la signature du contrat. 4) Le contrat résilié, sa résidence secondaire n’est plus couverte par l’assurance. 5) L’indemnité versée, on peut voir que l’assurance n’a pas couvert tout le préjudice subi. 6) L’assurance de la responsabilité civile devenue obligatoire en Russie, tous les conducteurs se trouvent obligés de la souscrire. 7) Le locataire ayant souscrit une assurance IARD, la plupart des risques éventuels qui menacent l’appartement sont couverts. 8) La franchise inclue dans le contrat d’assurance-maladie, une partie des frais reste à la charge de l’assuré. 9) La Sécurité Sociale n’étant pas en mesure de couvrir tous les risques, les souscripteurs des contrats d’assurance-maladie peuvent bénéficier de garanties complémentaires. 10) L’antisélection et l’aléa moral peuvent avoir lieu, la compagnie d’assurance ne connaissant pas toutes les particularités des souscripteurs. . Texte 2 12.Consignes pour l’étude du texte: a) Tout d’abord, lisez le titre, les sous-titres et les attaques des paragraphes (premières lignes des alinéas). b) A partir des informations reçues au cours de la première lecture du texte, rendez en français et en russe son idée générale. c) Lisez tout le texte afin de rédiger le plan d’ensemble à partir des mots clés et des connecteurs logiques. d) En vous servant du plan d’ensemble, présentez oralement le résumé du texte. Quelques notions d’économie de l’assurance Hasard moral ou risque moral En quoi consiste l’aléa moral? Tout assureur est conscient de l’existence d’un hasard moral (ou aléa moral ou risque moral) lorsqu’il assure un individu, une entreprise… L’idée peut s’énoncer simplement: lorsqu’un agent est assuré, il existe une possibilité qu’il adopte un comportement différent de celui qu’il suit lorsqu’il n’est pas assuré, comportement qui aboutit à une augmentation du risque.
Dans certains cas, il s’agit purement et simplement d’une fraude: les assurés décident de tricher pour obtenir de l’assureur des règlements de sinistres qui n’ont pas eu lieu ou pour des montants supérieurs à la valeur réelle du sinistre. Dans d’autres cas, l’assuré peut créer des sinistres dans le seul but d’être remboursé: l’incendie d’entrepôt ou d’usine est plus fréquent dans les secteurs en difficulté, les bateaux à cargaison périssable coulent plus souvent que les autres. Dans d’autres cas encore, il s’agit d’une modification de comportement qui augmentent la probabilité de l’occurrence des sinistres: ainsi, quelqu’un qui est largement couvert par une assurance automobile, pourra adopter une conduite au volant différente selon qu’il doive ou non supporter directement les éventuels dommages que son attitude est susceptible d’entraîner. En matière d’assurance-chômage, celui qui est couvert pourrait être moins incité qu’un autre salarié non couvert à conserver son emploi. La plupart des situations d’assurance sont l’objet d’un risque moral. On pourrait penser que le risque moral est nul en matière d’assurance-décès: tel n’est pas le cas et les assureurs introduisent une clause dans leur contrat pour ne pas rembourser quelqu’un qui se suicide le lendemain de la souscription d’une police. La réponse des assureurs La réaction à une situation dans laquelle existe un risque moral peut être quadruple: - l’assureur peut refuser de supporter le risque en n’offrant pas d’assurance; - l’assureur peut chercher à contrôler (au sens anglais de «monitor») le comportement de l’assuré; - l’assureur peut refuser une couverture à 100% du risque pour laisser une partie du coût du sinistre à la charge de l’assuré; - l’assureur peut enfin introduire des clauses de non remboursement en cas de comportement anormal. Quantités de dispositions des contrats d’assurance, que l’assuré de bonne foi considère la plupart du temps comme léonines, sont directement issues de l’existence d’un risque moral. L’assureur n’a pas, a priori et souvent a posteriori, les moyens de distinguer les assurés de bonne foi de ceux qui sont de mauvaise foi. Information L’information que détiennent respectivement l’assureur et l’assuré n’est pas identique, sauf dans des cas très rares. C’est du caractère asymétrique de l’information détenue par les deux parties en présence que résulte la plupart des difficultés intrinsèques d’un contrat d’assurance. Lorsqu’un candidat à l’assurance se présente chez un assureur, ce dernier ne connaît ni ses préférences (degré d’aversion au risque), ni son comportement (exposition au risque, comportement de prudence). Il peut certes essayer d’inférer cette connaissance à partir de caractéristiques observables (âge, catégorie socio-professionnelle, antécédents…), mais les variables inobservables que sont les préférences resteront largement … inobservées.
N’oublions pas non plus que la recherche d’information est coûteuse. L’assureur ne connaît notamment pas le comportement de prudence de l’agent, qui devrait en fait affecter le tarif proposé à l’assuré. Il ne peut donc pas véritablement pratiquer la tarification correspondant au risque spécifique que présente tel ou tel assuré. Ceci est à l’origine du phénomène de la sélection adverse. Quant à l’assuré, il ne connaît pas tout ce que connaît l’assureur. Ainsi, en règle générale, l’assureur connaîtra avec précision, à la fois la distribution de probabilités d’occurrence des sinistres et celle du coût de ces sinistres. Il ne connaîtra pas toujours la distribution générale mais il connaîtra dans tous les cas la distribution correspondant à la population de ses propres assurés. L’estimation subjective par le public des probabilités d’occurrence des sinistres et de leur montant a de fortes chances d’être sensiblement différente des probabilités objectives que connaissent les assureurs. Prenons le cas de l’assurance-vie: l’assureur connaît avec précision les lois de mortalité, alors que le public en a une estimation subjective qui peut être sensiblement biaisée. Sélection adverse ou antisélection Pour des raisons d’asymétrie, la société d’assurance ne connaît pas avec précision les caractéristiques des candidats à l’assurance. Aussi est-elle conduite à proposer un tarif moyen à l’ensemble des clients, sans tenir compte des caractéristiques propres de chacun d’entre eux susceptibles d’avoir une influence sur les probabilités d’occurrence des sinistres. Le tarif tient compte de la fréquence moyenne et de la valeur moyenne des sinistres. Ce tarif peut apparaître élevé à celui qui sait qu’il est a priori moins exposé au risque que la moyenne, en raison de son comportement de prudence par exemple. Ceci peut conduire ce dernier à ne pas s’assurer du tout, car il n’y a pas pour lui égalité actuarielle «subjective» entre la prime à verser et la valeur anticipées des sinistres. Au contraire, ce tarif pourra paraître très intéressant à celui qui sait être plus exposé au risque que la moyenne, ce qui le conduira à s’assurer au maximum. Ces comportements peuvent être à l’origine d’un cercle vicieux: en effet, l’assurance aura tendance à surtout attirer ceux qui sont fortement exposés au risque, alors que les primes ont été calculées en tenant compte du fait que ceux qui sont faiblement exposés souscriraient aussi. La société d’assurance risque ainsi d’être en difficulté, en faisant face à une sinistralité moyenne plus forte que celle prévue, et qui avait servi à calculer les primes d’assurance. Aussi la société est-elle tenue de remonter le niveau des primes, ce qui risque de décourager ceux qui étaient les moins exposés et ainsi de suite. C’est ce mécanisme que l’on qualifie de sélection adverse. Les sociétés d’assurances sélectionneraient par cette politique tarifaire les mauvais risques en évinçant les bons. L’existence du problème de la sélection adverse permet d’expliquer pourquoi certaines assurances sont obligatoires ou sociales: dans ces cas, même les bons risques sont tenus de s’assurer et il n’y a plus de risque de démutualisation de l’assurance. Pour échapper à la spirale de la sélection adverse, il est nécessaire de proposer une gamme de tarifs correspondant à plusieurs classes de risques en se donnant les moyens de repérer parmi les candidats à l’assurance ceux qui appartiennent a priori à telle ou telle classe.
(Cahiers Français, N°252) 12. D’après vous, comment pourrait-on remédier à l’aléa moral dans les assurances? 13. La sélection adverse, en quels cas peut-elle avoir lieu: a) du côté de l’assuré; b) du côté de l’assureur? 14. Pourriez-vous citer quelques exemples de la sélection adverse? Texte 3 15. Rendez en français le contenu du texte suivant:
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