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Exemple fictif d’un bilan au 31/12/20__




Actif Brut Amortissements et provisions Net Passif  
Immobilisation   Stock   Créances clients   Disponibilités                 Capitaux propres dont: Capital social Réserves Report à nouveau Résultat   Provision pour risques et charges Emprunts et dettes bancaires Dettes fournisseurs Dettes fiscales et sociales            
Total          

Tout bilan fait ressortir une égalité entre le total de l’actif (net) et le total du passif. Cet équilibre provient de la nature même des éléments comptabilisés: les biens et les créances détenus par l’entreprise à l’actif, leurs contreparties financières au passif, c’est-à-dire les ressources qui ont permis d’acquérir les droits de propriété de l’actif. C’est au niveau des capitaux propres que se fait l’ajustement lors de l’établissement du bilan à la fin de l’année ou exercice comptable. Ils comprennent principalement le capital social (apports initiaux), les réserves constituées au cours des années par les incorporations successives de bénéfices, le report à nouveau d’un résultat antérieur en attente d’affectation et, enfin, le résultat de l’exercice dont le calcul est fondé sur l’égalité entre l’actif et le passif. A travers le bilan fictif présenté précédemment, un résultat de 45 signifie que l’entreprise a créé de nouvelles richesses venues s’additionner à ses ressources propres.

Les éléments de l’actif sont comptabilisés à leur coût d’acquisition (principe des coûts historiques), mais certains d’entre eux ont perdu de la valeur ou risquent d’en perdre. Suivant le principe de prudence, il convient de les amortir ou de les provisionner.

Toutes les dettes ne sont pas certaines; malgré leur caractère aléatoire, le principe de prudence conduit à les provisionner en risques et charges, dans la perspective possible de leur réalisation. L’appréciation du gestionnaire est essentielle dans la constitution de provision puisqu’elle doit aboutir à la présentation d’un bilan reflétant une image fidèle de la situation financière de l’entreprise. Mais leur estimation n’est pas aisée: en les sous-estimant par rapport à la réalité, on peut augmenter le résultat pour laisser croire à une bonne santé ou, au contraire, en les gonflant, diminuer le résultat afin d’alléger la note fiscale. Aussi, certains provisions non fondées peuvent-elles constituer de véritables réserves financières restant dans l’entreprise, et la tentation est grande d’en user malgré les sanctions fiscales. Dans ce contexte, le déchiffrage d’un bilan fournit des informations utiles pour appréhender les choix de répartition de la richesse financière.

Le compte de résultat, second document de synthèse d’importance avec le bilan, permet une analyse de la performance d’une entreprise en termes de résultat, notamment à travers un récapitulatif de tous les produits engendrés par l’activité ainsi que toutes les charges qu’elles a suscitées, cela au cours d’une même période comptable ou exercice. Les soldes intermédiaires de gestion (SIG), correspondant à l’éclatement du compte du résultat, permettent au gestionnaire de mener une analyse plus fine sur la manière dont le résultat s’est constitué. Comme leur dénomination le laisse connaître, les SIG résultent de la volonté des gestionnaires de connaître au plus près, à travers une démarche en cascade, les étapes intermédiaires de la création de la valeur. L’un des SIG, le solde de la valeur ajoutée, permet en outre de passer en revue les différents acteurs concernés par la répartition de la richesse financière créée par l’entreprise.

La production de l’exercice (production vendue + variation des stocks + production immobilisée) est une simple mesure du flux de l’activité productive ne concernant qu’un exercice. Elle ne nous renseigne cependant pas sur une éventuelle contraction des débouchés de l’entreprise puisqu’une baisse des ventes peut être compensée par une augmentation des stocks.

La marge commerciale (chiffre d’affaires – coût d’achat des marchandises vendues) ne concerne que les entreprises ayant une activité de distribution sans transformation des marchandises.

La valeur ajoutée (production de l’exercice + marge commerciale – consommations intermédiaires de l’exercice) mesure la richesse créée par l’entreprise à travers son cycle d’activité.

L’ excédent brut d’exploitation, noté EBE, (valeur ajoutée + subventions d’exploitation – impôts et taxes – charges de personnel) est un flux monétaire engendré par l’exploitation. Il permet d’apprécier l’aptitude à engendrer un surplus monétaire, c’est-à-dire un cash flow d’exploitation. C’est un solde très utilisé en analyse financière: il est à la base du calcul de la rentabilité économique et, à ce titre, intéresse au premier chef l’investisseur potentiel; il sous-tend les prévisions de trésorerie que peut établir le trésorier de l’entreprise.

Le résultat d’exploitation (autres produits – autres charges + reprises sur amortissements et provisions d’exploitation) se distingue principalement de l’EBE par la prise en compte des dotations aux amortissements et provisions. Ces dotations, qui correspondent à des charges non décaissées, ont pour mission d’évaluer la dépréciation subie par les biens immobilisés et par les risques financiers qui pèsent sur l’entreprise (par exemple, celui de non-paiement de créances relatives à certains clients).

Le résultat courant avant impôt (résultat d’exploitation + produits financiers – charges financières ± quotes-parts de résultats sur opérations faites en commun) est le résultat normalement dégagé avant l’incidence fiscale et celle d’éléments à caractère exceptionnel. Les quotes-parts de résultat proviennent de filiales dont le contrôle est partagé avec une autre entreprise.

Le résultat exceptionnel est un solde calculé à part, hors de la démarche en cascade, destiné à être intégré au calcul du solde suivant. Il est égal à la différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles.

Le résultat net de l’exercice (résultat courant avant impôt + résultat exceptionnel – participation et intéressement des salariés – impôt sur les bénéfices) est le dernier des SIG, mais non le moins important puisqu’il permet aux actionnaires de calculer la rentabilité financière des capitaux investis dans l’entreprise.

(François Cocula. Introduction générale à la gestion. Dunod. Paris. 1999)

6. En vous servant du plan d'ensemble, rédigez le résumé du texte en 130 mots.

Etude lexicale du texte

7. Dans les séries suivantes des termes, dégagez les radicaux, les suffixes et les préfixes. Traduisez tous les termes en russe:

- croire – crédo – crédible – crédibilité;

- gouverner – gouvernement – gouverneur – gouvernance;

- transférer – transporter – transnational – transalpin – transsaharien – transgresser – transcontinental – transformer – transaction - transfrontalier.

8. Trouvez dans le dictionnaire raisonné les définitions des termes suivants. Expliquez, d'après les définitions, les différences sémantiques qui existent entre eux:

technique, art, science.

9. A l’aide d’un dictionnaire, étudiez la polysémie des termes suivants et dites quelles acceptions correspondent au domaine comptable:

technique, emploi, exploitation, produit, résultat, bilan, solde, fuite, défaillance.

10. Associez les synonymes ou termes proches de sens:

a) listing 1) réviser
b) actif 2) incertain
c) passif 3) équivalent
d) aléatoire 4) emplois
e) contrepartie 5) être capable
f) remettre en cause 6) inventaire
g) être à même 7) ressources

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