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Assurance-vie et capitalisation




L’assurance-vie, portant sur les personnes se subdivise en deux types d’engagements: la garantie «en cas de décès», destinée à verser un capital aux ayants droits de l’assuré à la mort de celui-ci, et la garantie «en cas de vie», qui consiste à verser un capital à l’assuré s’il est encore en vie à une date préalablement fixée.

Une nouvelle forme de garantie, la capitalisation, permet de souscrire des contrats voisins de la garantie «en cas de vie». Le souscripteur verse une prime unique que la compagnie capitalise à un taux minimum garanti. A la fin du contrat, la compagnie reverse le capital au souscripteur ou éventuellement, à ses héritiers.

Désormais, la capitalisation est aussi un mode de financement complémentaire des retraites, dans lequel les cotisations des actifs sont placées et servent ultérieurement à financer la retraite de ceux qui les ont versées. En effet, le régime public obligatoire, qui fonctionne par répartition, connaît à l’heure actuelle de graves difficultés financières, fournissant ainsi aux compagnies privées un marché potentiel à conquérir.

Les assurances portant sur les personnes comprennent aussi l’assurance maladie. Dans ce domaine également les compagnies délivrent des garanties complémentaires aux régimes de base de la Sécurité sociale: remboursement du ticket modérateur, en prise en charge des dépenses non remboursées par le régime public, versement d’indemnités journalières en cas d’invalidité.

La réassurance

La compensation effective opérée par une compagnie d’assurance peut différer des prévisions théoriques qui déterminent sont tarif. L’assureur doit donc recourir au mécanisme de réassurance qui consiste à se couvrir pour tout ou partie du risque en se faisant assurer à son tour par une ou plusieurs compagnies d’assurances, selon la nature des risques, leur montant, la puissance financière de la compagnie, etc.

L’Etat

Dans les sociétés d’Europe occidentale, l’assureur le plus important est évidemment l’Etat; soit directement, soit via des organismes spécialisés (Sécurité sociale, etc.) – ces derniers étant, comme l’Etat et par l’autorité de l’Etat, financés par des prélèvements obligatoires sur les agents économiques. C’est sous cette forme que sont couverts, pour l’essentiel, les risques les plus fondamentaux: maladies, vieillesse, chômage; le secteur privé ne jouant au mieux qu’un rôle de complément.

La Sécurité sociale est devenue une part intégrante de la vie quotidienne. On en vient à oublier qu’il s’agit d’une institution récente. Pourtant, l’idée même d’une assurance maladie générale a à peine cent ans. Ses deux événements fondateurs sont d’une part l’assurance maladie obligatoire pour les ouvriers à faibles salaires créée par Bismarck en 1883, d’autre part le rapport commandé par Churchill à lord William Henry Beveridge au cours de la Seconde Guerre mondiale. La logique bismarckienne était assurencielle; celle de Beveridge, plus redistributrice, a fondé l’essor de ce que nous appelons aujourd’hui l’Etat-providence.

D’autres pays développés n’ont d’ailleurs pas de système général d’assurance maladie. Aux Etats-Unis, par exemple, les systèmes publics Medicare et Medicaid, de création très récente (les années 60), ne couvrent que les nécessiteux et les personnes âgées. Pour les autres (soit les trois quarts de la population), l’assurance est privée, fournie par l’employeur ou souscrite de façon personnelle par l’assuré; plusieurs dizaines de millions de personnes ne sont tout simplement pas couvertes.

L’intervention de l’Etat ne se limite pas à la gestion de certains risques. Dans de nombreux cas, l’Etat impose également aux agents la souscription d’une couverture auprès d’une assurance, sans que celle-ci soit nécessairement publique. On ne peut, par exemple, conduire une voiture sans une assurance dommages ou commencer un chantier sans une assurance construction. Au total, avec environ une centaine d’assurances obligatoires différentes, la France détient un record du monde en la matière. Enfin, l’activité des sociétés privées fait l’objet de réglementations étatiques précises et souvent exigeantes, portant non seulement sur leur fonctionnement général (contrôle de solvabilité, constitution de provisions, fiscalité, etc.), mais aussi sur le détail de certaines dispositions contractuelles.

(Cahiers Français N° 252. P.-A. Chappori. Risque et assurance.
Flammarion, 1997)

5. En vous servant du plan d’ensemble, rédigez le résumé du texte en 160 mots.

Etude lexicale du texte

6. Analysez les séries suivantes de termes. Dégagez les radicaux, les suffixes et les préfixes. Traduisez tous les termes en russe:

- cotiser – cotisation – cotisant;

- contrat – contracter – contractant – contractuel - cocontractant;

- assurer – assureur – assurance – réassurance – sûr – sûreté;

- dommage – endommager – dédommager;

- indemnité – indemniser – indemnisation;

- sélection – sélectionner – sélectif – antisélection.

 

7. A l’aide d’un dictionnaire, analysez la polysémie des termes suivantes et dites quelles acceptions correspondent au domaine des assurances:

police, cotisation, prime, risque, franchise.

 

8. Associez les antonymes:

 

Intrinsèque Externe
Interne Exogène
Endogène Extrinsèque
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