В придаточном сравнительном предложении. 23 глава
III) В следующих предложениях замените союзы на глаголы в неопределен-
ной форме с предлогами: Avant que les courses de chevaux ne fussent importées en
France, elles étaient déjà très populaires en Angleterre. — En attendant qu'ils puissent
assister aux courses, les messieurs vont et viennent dans le pesage. — Avant qu'on ne
commence les courses, on pèse soigneusement les jockeys. — Après qu'ils ont été pesés,
les jockeys s'alignent sur leurs pur sang à l'entrée de la piste. — Jusqu'au moment où
ils s'élanceront, ils restent là, immobiles et silencieux. — Après qu'ils auront couru,
chevaux et jockeys retourneront au pesage. — Ne prenez pas le départ sans attendre
que vous y soyez invités par la cloche ou le coup de pistolet. — Après qu'il eut fait cette
course magnifique, le jockey fut embrassé par la propriétaire du cheval.
IV) Назовите существительные (с артиклем), близкие по значению к следую-
щим глаголам: finir, arriver, venir, entrer, sortir, descendie, éliminer, répondre,
tomber.
V) Замените союзные и инфинитивные придаточные предложения на прида-
точные с существительными, обозначающими действие: Après que la course est
finie, on acclame le vainqueur. — Jusqu'à ce que le premier ariive au poteau, les
turfistes ont le cœur serré par l'angoisse. — Avant que l'hiver ne vienne, les hirondelles
partent pour les pays chauds. — Avant que la troupe n'entrât en scène, il y eut un grand
silence dans là public. — Après être descendus, les aéronautes furent acclamés par la
foule. — En attendant que nous sortions de classe, le professeur nous lit une page de
Balzac. — Après avoir été éliminés, les jockeys trop lourds quittent le pesage. — Après
qu'il a eu répondu, l'étudiant s'est assis. — Après être tombé, le jockey fut transporté
à l'infirmerie.
VI) Эссе. Aimez-vous les courses de chevaux? — Préférez-vous d'autres compéti-
tions sportives?
ТЕКСТ 86
A PROPOS DU «PRIX GONCOURT»
Edmond et Jules de Goncourt, romanciers du XIX-е siècle, vécurent
dans le quartier d'Auteuil. Chaque dimanche, leur maison (ou plus
'précisément l'étage supérieur, le «grenier», comme disait Edmond) était le
lieu de rendez-vous de ce que Paris comptait d'écrivains et d'artistes.
Edmond, resté seul, fonda /'Académie Goncourt (10 membres), chargée
de décerner chaque année un prix, le Prix Goncourt, à un «jeune»
romancier. Le Prix Goncourt est un événement «bien parisien».
Devant le monceau de romans nouveaux qui remplit presque tout
entière une petite chambre d'amis, au premier étage de ma maison, le
visiteur, à qui j'avais trouvé amusant de le montrer, ouvrait des yeux
pleins de stupeur.
«Ainsi, dit-il, vous avez été obligé de lire tout ça!»1
Je lui répondis que je n'étais pas encore au bout de ma tâche.
«Eh bien, je vous plains! Mais vous l'avez voulu.»
J'en convins.
«Enfin, reprit-il, qu'est-ce que ça signifie, tous ces romans que
personne n'achètera jamais? Il est impossible qu'un phénomène de ce
genre n'ait absolument aucun sens. Cela vous paraît naturel à vous?
— Depuis cinquante ans, j'ai eu le temps de m'y habituer un peu...
— C'était donc déjà la même chose quand vous avez débuté?
— A peu près. Je crois pourtant que, pour nos prédécesseurs de
l'Académie Goncourt, la besogne était moins rude».
Il n'en revenait décidément pas2.
«Ainsi, malgré la politique internationale à laquelle nous participons
tous, au moins par la pensée et avec nos nerfs, malgré toutes les
distractions qui nous tirent hors de chez nous, malgré le cinéma et les
sports qui n'existaient pratiquement pas au début du siècle, malgré la
radio et la télévision, malgré l'automobile qui occupe les dimanches de
beaucoup d'entre nous, malgré les journaux qui n'ont jamais eu tant de
pages, malgré l'extraordinaire multiplication des hebdomadaires
d'opinion et des magazines à images, malgré l'effacement de la
littérature devant tant de manifestations nouvelles de la vie moderne, il
se trouve de plus en plus de Français pour s'amuser à noircir des trois
cents, des quatre cents pages3...
— Quelquefois six cents et davantage, rectifiai-je.
—... que personne ne lira, murmura-t-il dans une sorte d'accable-
ment. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?»
Sans relever ce que son pessimisme avait d'exagéré, je lui fis
remarquer que la proportion des romancières croissait d'année en
année et que cela était sans doute dû au développement de
l'instruction secondaire et supérieure chez les jeunes filles.
L'augmentation du nombre total des romans venait en grande partie
de là. Mais la multiplication des romancières ne lui paraissait pas
moins absurde que celle des romanciers et il répétait: «Qu'est-ce que
ça peut bien vouloir dire?» (...)
Nous redescendîmes dans la bibliothèque. Mon visiteur était
silencieux, mais son regard parcourait les rayons dont les murs sont
garnis et je voyais bien que son étonnement persistait. Il me demanda
enfin ce qu'étaient tous ces livres dont j'avais plaisir à m'entourer. Je lui
répondis qu'il y avait d'un côté les classiques et les romantiques, de
l'autre les modernes reconnaissables à leurs brochures défraîchies.
Parmi les modernes beaucoup portaient des signatures d'amis.
Il hochait la tête d'un air rêveur, comme devant la révélation d'un
univers qu'il n'avait pas soupçonné jusqu'alors.
«Que de peines, que d'efforts tous ces pauvres gens se sont donnés!
gémissait-il. Et pour quoi, mon Dieu, pour quoi?
— Pour vivre, fis-je. Pour vivre d'accord avec eux-mêmes. Pour
essayer d'être heureux. Que faites-vous d'autre, vous autres, industriels,
à qui vos affaires donnent tant de tracas?
— C'est vrai, reconnut-il. Mais moi aussi je me demande parfois
à quoi riment mes nuits sans sommeil... C'est égal, avouez que la
littérature est un drôle de métier.
-— Hé oui! Mais il faut avouer aussi que l'homme est un drôle
d'animal.»
ANDRÉBlLLY, de l'Académie Goncourt..
Примечания:
1. Чтобы избрать лауреата Гонкуровской премии. 2. «Je n'en reviens pas». Pop.
J'en demeure stupéfait. 3. Tournure plus vigoureuse que: tiois cents, quatre cents pages.
ТЕКСТ 87
CHEZ VICTOR HUGO,
AVENUE D'EYLAU (vers 1884)
Dans le grand salon où se penche le beau portrait de Bonnat1 au
geste paternel, où le buste par David2 préside immensément; dans le
petit salon, orné de ces tapisseries rayées et multicolores qui semblaient
tendues pour Dona Sol3, dans le jardin rejoint à la véranda par un perron
de deux marches, m'apparaissent Leconte de Lisle4, le souriant
Banville4, Flaubert5 et Concourt3 conversant ensemble, Mallarmé,
Léon Cladel5, ombres dans un Eden évanoui; puis François Coppée,
Catulle Mendès4, Clovis Hugues4, la toute petite Mme Michelet offrant
des rosés un soir de fête, puis des ambassadeurs, des diplomates,
l'empereur du Brésil, des peintres, des sculpteurs, et tant d'hommes
politiques que je n'en sais plus les noms!
Voici l'impression immédiate que je traçai de l'une de ces soirées où
nous nous étions rendus, Alphonse Daudet et moi, un soir de neige, ou
pendant le trajet, notre cheval tomba trois fois en traversant l'esplanade
des Invalides:
«Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table où le Maître vieilli,
un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences
d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête
colorée, et cet œil de vieux lion qui se développe de côté avec des
férocités de puissance; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui
la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité
des hommes connus, et de leur séduction auprès des femmes. Alphonse
prétend que dans un salon rempli de talents de toutes sortes, de tout âge,
un tout jeune homme, l'auteur inconnu, le poète ignoré, aura pour lui les
regards féminins s'il est beau. — Catulle Mendès lui répond qu'il restera
d'abord inaperçu, et que toutes les femmes iront à la notoriété6: ceci me
paraît plus vrai. Les femmes heureusement n'ont point que les yeux de
leur visage, mais ceux de l'esprit et du cœur. Pour les intellectuelles, la
beauté d'un artiste, d'un grand poète ne compte pas; c'est le regard du
penseur, la physionomie tourmentée de l'homme qui vit de ses
sensations. Elles vont au talent, au chagrin qui passe, elles ne songent
guère à la beauté physique. — Maintenant7, on pourrait répondre que
c'est par une sympathie ambitieuse qu'elles recherchent les auteurs
célèbres8. (...)
«Et je ris de cette prétention des deux causeurs charmants, de nous8
classer, de nous analyser. Mais dire la femme, c'est comme si on disait
l'oiseau; il y a tant d'espèces et de genres, les ramages et les plumages
sont tellement différents!
«Pendant le débat on est passé au salon; Victor Hugo songe au coin
du feu, et, célèbre, universel, demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse...»
Madame Alphonse Daudet. Souvenirs autour d'un groupe littéraire
(Revue Bleue, 7 novembre 1908)
Примечания:
1. Портрет Виктора Гюго в старости, написанный французским художником
Л.Бонна. 2. Бюст Виктора Гюго, выполненный скульптором Давидом д'Анже.
3. См. стр. 116. 4. Поэт XIX века. 5. Романист XIX века. 6. Заинтересуются
человеком, который пользуется такой известностью. 7. Fam. Il est vrai qu'on
pourrait... 8. Nous = les femmes.
Некоторые обороты речи, представляющие трудности для
изучающих французский язык:
I группа:
1. Je viendrai dans trois jours (= le 3-е jour à partir de maintenant, à partir
de ce moment-ci).
2. Je viendrai d'ici trois jours (= avant 3 jours, plutôt que le 3-е jour).
3. Но, если глагол употреблен в прошедшем времени: II vint trois
jours après, trois jours plus tard (= le 3-е jour à partir d'alors, de ce
moment-là).
Il vient pour trois jours (= il restera ici trois jours).
// группа:
1. Il est ici depuis trois jours. (En ce sens, JAMAIS «pour»)!
(= Б у a trois jours qu'il est ici).
2. Je l'ai vu il y a trois jours.
3. Il y a trois jours que je ne l'ai vu. (= Je ne l'ai pas vu depuis trois jours).
4. (В принципе, depuis никогда не употребляется с глаголом в буду-
щем времени).
III группа:
1. — Il travaille du matin au soir (mieux que: depuis... jusqu'au... qui est
plus «lourd»),
2. — Au cours du spectacle, il y eut une panne de lumière (= à un moment
du spectacle).
3. — Il travaille toute la journée (durée totale).
4. — С глаголом в отрицательной форме: Je n'ai pas fermé l'œil, de
toute la nuit (= à aucun moment de la nuit).
XIV
ЕЛИСЕЙСКИЕ
ПОЛЯ
ТЕКСТ 88
GRANDS HÔTELS INTERNATIONAUX
Ils sont nombreux dans le quartier des Champs-Elysées.
Certains hôtels de luxe ont la spécialité d'attirer les grands originaux,
du moins ceux qui ont assez d'argent vrai pour avoir des idées fausses,
depuis celui-ci qui ne voyage qu'avec une boussole de façon à pouvoir
toujours dormir la tête orientée vers le Nord, jusqu'à celui-là, qui,
lorsqu'il vient à Paris, tient absolument à voir la Tour Eiffel de sa
fenêtre. Un jour, un maître d'hôtel suggéra à ce maniaque de se faire
construire une Tour Eiffel portative et extensible, qu'il pourrait
à volonté transporter de continent à continent et installer dans les
chambres, les bars ou les jardins...
Si encore, me confiait un barman, nous n'avions affaire qu'aux
maniaques doux, qu'aux fantaisistes solitaires qui se contentent de
fétiches ou de jouets! Mais il y a les clients à scandale, et même pis. Je
ne puis vous citer le nom de l'établissement où cela s'est passé, mais
essayez de vous représenter les conséquences de la chose: un jour, un
dîneur mécontent, croyant à un attentat, a abattu en pleine salle un
malheureux maître d'hôtel. Il était mort, monsieur, mort, mort, mort!
Homicide par imprudence, si l'on veut, d'accord, mais tout de même,
mettez-vous à la place du client!»
Admirables nuances du métier! C'est le client que l'on plaignait et
non le défunt ni la famille d'iceluy1. Un client qui devait être fort
embarrassé, et qui sans doute changerait d'hôtel. Voici comment les
choses s'étaient passées: on servait des œufs de pluvier2 farcis à un
client bien pris dans un smoking parfait; mais voici qu'un œuf de pluvier
tombe maladroitement entre ce smoking parfait et la pure chemise du
monsieur. Le maître d'hôtel perd son sang-froid, bleuit, pâlit et, croyant
bien faire, cherche vivement à retirer l'œuf de ses doigts tremblants, ce
qui crépit3 le plastron du client d'une longue peinture de Braque4.
Devenu fou furieux, le dîneur, parant l'attaque, se lève, tire son
browning et abat le maître d'hôtel!
«Hein! dit le barman. C'est du roman policier, ça! Mais, pour ma
part, j'aime mieux ceux qui prennent la chose gaiement.»
LÉON-Paul Fargue. Le Piéton de Paris..
248
Примечания:
1. Устаревшая форма указательного местоимения' «celui-ci». Здесь употреблена
для создания комического эффекта. 2. Яйца ржанки. 3. Размазал. 4. Современный
французский художник.
СЛОВАРЬ
(Существительное hôtel) Объясните значение слов и словосоче-
таний: Madame de Sévigné fréquentait l'Hôtel de la marquise de Rambouil-
let, nouvellement construit, près du Louvre. — L'Hôtel de Ville de Paris fut
incendié en 1871. — On trouve des occasions avantageuses à l'Hôtel des Ven-
tes. — Le blessé a été transporté à l'Hôtel-Dieu, dans le service du docteur
Leblanc. — Je n 'aime pas passer mes vacances à l'hôtel. — Plutôt que les hô-
telleries somptueuses qui, par snobisme, s'orthographient parfois hostelleries,
je recherche les bonnes auberges campagnardes; quant aux palaces, ils sont
trop chers pour moi. — Les étudiants logent souvent dans des pensions de fa-
mille. Mais s'ils peuvent profiter des restaurants universitaires, ils cherchent
plutôt un garni (ou meublé). Pendant leurs vacances, ils fréquentent les au-
berges de la jeunesse.
ТЕКСТ 89
AU CINÉMA
(Les Champs-Elysées sont aussi le quartier des grands Cinémas.)
«Que fait-on ce soir, mon chéri?
— J'aimerais autant rester à la maison. Non que je sois fatigué, mais
j'ai un terrible retard dans mon courrier.
— C'est dommage; on donne au «Flaubert» un film anglais: Amour,
délices et orgues dont Françoise m'a dit grand bien...
— Oh! tu sais, le goût de Françoise et le mien... Encore un film
d'«atmosphère»1 sans doute. Moi j'aime mieux les films policiers.
— Pourtant ça te ferait du bien d'échapper quelque temps aux
affaires. Si tu restes à la maison, tu vas encore ruminer2 tes soucis.
— Allons, Catherine, je vois que tu es prête à te dévouer à ton
pauvre mari... Et à quelle heure est la séance?
— Attends, chéri, je vais téléphoner... Allô! le «Flaubert»?... Quand
ont lieu, s'il vous plaît, les séances?... A neuf heures et onze heures?...
Et le grand film? à neuf heures vingt, et onze heures vingt?... Merci,
Madame.
— Neuf heures! c'est le moment de l'affluence: il faudra encore faire
la queue, attendre debout...
— Mais non, mon chéri; aujourd'hui c'est un jour creux et une fin de
mois: les gens ont la bourse vide. Le temps de remettre un peu de rouge,
et nous partons...»
... (Devant le cinéma, avenue des Champs-Elysées: enseignes
lumineuses au néon; portraits de vedettes grand format sur d'immenses
affiches, au-dessus de l'étroite façade.)
«Tu vois, il n'y a presque personne. Qu'est-ce qu'on prend?
Orchestre ou balcon? C'est le même prix partout... Deux balcons?
— Ah bien! on va avoir chaud!
— Non, la salle est climatisée3.
...(Dans la salle. L'ouvreuse: «Assez loin, Madame? Ici vous avez
deux places... Merci, Monsieur.»)
«— Tu vois, nous arrivons au bon moment. C'est l'entracte.
D'ailleurs j'aime bien ces films publicitaires, qui sont si ingénieux... Oh!
chéri, offre-moi donc un chocolat glacé: je me sens l'estomac un peu
vide.
— Parbleu, avec ce repas manqué!..»
... (La séance commence: on donne d'abord les «actualités» puis un
«court métrage»: un film de vulgarisation sur les dauphins. Enfin c'est
le grand film.)
«Tu aimes ça, Catherine? cette vieille histoire d'amour?
— Mais oui; c'est pris sur le vif; un vrai «film d'atmosphère!»...
— Tu ne m'avais pas dit que ça se donnait en version originale...
Il faut que je me batte avec les sous-titres — après une journée de
bureau! Tu n'aurais pas pu choisir un film doublé?4 Mais voilà, il faut
toujours suivre tes fantaisies et tu as en moi le plus complaisant des
maris...
(Voix derrière: «Silence! Allez vous expliquer dehors!»)
— Tiens, laisse-moi dormir; et réveille-moi quand ce sera fini.»
G. M.
Примечания:
1. Фильм, в котором режиссер делает акцент на психологические и социальные
проблемы. 2. Ты будешь перебирать в уме, "пережевывать" свои проблемы, как
корова пережевывает траву. 3. Зал с кондиционированным воздухом.
4. Дублированный фильм. Антоним: film en version originale.
ГРАММАТИКА___________________________
ВЫРАЖЕНИЕ ПРИЧИННЫХ ОТНОШЕНИЙ
(L'EXPRESSION DE LA СAUSE)
I. — С помощью союзов: parce que, puisque и иногда si и т.д — обыч-
но с глаголом в изъявительном наклонении (indicatif). (Напомним, что
союз puisque — а также, довольно часто, comme, или si — вводят причину,
которая уже известна):
PUISQUE TU AS TELLEMENT FAIM, prends donc ce chocolat.
Prends ce chocolat, SI TU AS tellement faim.
N. В. Союз comme всегда стоит в начале предложения: COMME je suis
libre, je vous accompagne.
II. — С помощью независимого предложения, иногда выделяемого на
письме двоеточием (:).
OFFRE-MOI UN CHOCOLAT GLACÉ: je me sens l'estomac un peu vide.
В данном случае причинность выражается с помощью противопо-
ставления двух бессоюзных предложений, без использования союзов саг,
en effet:
OFFRE-MOI DONC UN CHOCOLAT, car je me sens l'estomac un peu vide.
III. — Союз... et que вводит второе придаточное предложение, выра-
жающее причину, позволяя избежать повторения союза, который вводит
первое придаточное предложение:
COMME IL FAUT TOUJOURS SUIVRE TES FANTAISIES ET QUE (= et comme) je
suis complaisant, je vais t'obéir.
После союза et que употребляют то же наклонение, что и в первом
придаточном предложении. Как правило, это indicatif.
IV. — Союзы ce n 'est pas que; non que (+subjonctif) используют для
выражения нереальной, недостоверной причины:
J'aimerais autant rester à la maison. CE N'EST PAS QUE JE SOIS FATIGUÉ;
mais j'ai du retard dans mon courrier.
J'aimerais autant rester à la maison, NON QUE JE SOIS FATIGUÉ, mais j'ai DU
retard dans mon courrier (= литературные обороты).
УПРАЖНЕНИЯ
I) Следующие выражения, выписанные из текста для чтения, относятся
к разговорному языку. Как нужно изменить эти предложения для того, чтобы их
можно было отнести к письменному языку? — Que fait-on ce soir? — Ça te ferait
du bien. — Les gens ont la bourse vide. — Le temps de remettre un peu de rouge, et
nous partons. — Parbieu, avec ce repas manqué... — Tu ne m'avais pas dit que ça se
donnait en version originale.
II) Дополните следующие предложения: — Comme je suis un peu fatigué et
que..., j'aimerais autant rester à la maison. — Je consens à voir ce film, puisqu'il plaît
à Françoise et que... — Nous ne devrions pas rester à la maison, parce que tu vas
encore ruminer tes soucis et que... — // m'est désagréable d'aller au cinéma à neuf
heures, parce que c'est le moment de iaffluence et que... — J'aime ce film parce qu'il
est original et que...
III) Поставьте глаголы в скобках в нужную форму и закончите следующие
■ предложения: Nous admirons l'Arc de Triomphe, non qu'il (avoir) des proportions
parfaites, mais... — Je vais rarement aux Champs-Elysées; ce n'est pas que ce quartier
me (déplaire), mais... — Je t'accompagnerai au cinéma, non que cela me (faire) un
grand plaisir, mais... — Je n'irai pas voir ce film; ce n'est pas qu'il (ne pas pouvoir)
m'intéresser, mais...
IV) Эссе. Après avoir lu «Au cinéma», récit où le mari se montre assez maussade,
racontez la même histoire, avec un mari très prévenant.
ТЕКСТ 90
ON TOURNE1
... Nous sommes prêts à tourner. Un dernier ordre du réalisateur, qui
s'adresse cette fois aux acteurs:
«Allez!»
Devant la caméra, la jeune fille s'est mise simplement à couper le
pain qu'elle tenait en main depuis un moment. Dans le fond, à droite, le
jeune homme tripote2 sa casquette. Mais, dans le fond, à gauche, la
porte s'est ouverte avec fracas. Entre dans la pièce le Père, comédien
ventru et grisonnant, maquillé très haut en couleurs3.
«Le dîner n'est pas prêt?» tonitrue le Père sur un ton qui fera
comprendre immédiatement aux spectateurs que ce père-là ne doit pas
être commode.
Le chariot de la caméra s'avance lentement, poussé par un
machiniste dont on n'entend ni les pas ni la respiration.
La jeune fille a levé la tête et la caméra est tout près d'elle quand elle
demande d'une voix suave:
«Quelle heure est-il?»
Les yeux se tournent vers le buffet où se trouve le réveil. La caméra
panoramique (c'est-à-dire: pivote) pour suivre son regard et se tourner
ainsi vers le jeune homme en bleu de travail4 qui tripote toujours sa
casquette.
«Coupez!..» annonce alors d'une voix morne le cameraman5 l'œil
encore à son appareil. Il explique:
«M. Hériat (c'est le nom du comédien qui joue le père) s'est trop
avancé et je l'ai perdu dans le panoramique6. (...)
— On recommence», annonce le réalisateur d'une voix résignée. Un jeune
homme en blouson s'avance aussitôt, lestement, tenant à la main un pain non
entamé. Il le donne à la jeune fille, ramasse les morceaux qu'elle a coupés et
balaie soigneusement les miettes sur la nappe: c'est l'accessoiriste7. Il a préparé
une vingtaine de pains pour cette prise de vues. (...)
M. Hériat a disparu de nouveau derrière la porte que le second
assistant réalisateur est allé refermer.
«Le son8 écoute?
— Moteur!
— Ça tourne!
— Miranda, 87, prise 69.
— Allez!»
La porte s'ouvre avec autant d'autorité et le père, entrant dans la
pièce, lance avec le même naturel et le même ton exaspéré:
«Le dîner n'est pas prêt?»
L'assistant réalisateur, d'un coup d'œil, constate avec satisfaction que
M. Hériat s'est arrêté exactement dans ses marques10.
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